--- title: Startup belge featureImage: ar://xGOYQvmhDKSzjN0Q_ZIk7DvPeP-VgIu6TgVcOUDu9b0 excerpt: language: fr tags: authors: --- Je suis vraiment heureux de voir des Belges réussir, que ce soit en Belgique ou à l’étranger. J’ai suivi avec attention la récente explosion de [Frontback](https://techcrunch.com/2013/07/22/frontback-is-a-deeply-personal-photo-taking-app-to-capture-fleeting-moments/) et comment ça a mené son fondateur à boire des bières avec **Jack Dorsey** et **Ashton Kutcher**. C’est une très belle success story et c’est très inspirant, même si ce n’est que le début et que le meilleur reste probablement à venir. Pas plus tard qu’hier, vous l’avez lu et relu, [Storify s’est faite acquérir par Livefyre](https://techcrunch.com/2013/09/09/livefyre-acquires-storify/). Je suis très content pour l’équipe et fier d’avoir eu la chance de participer à ce projet ambitieux (même si une acquisition reste toujours pour moi un demi-échec, mais c’est un autre débat). Par contre, une chose me fait vraiment **mal aux yeux** quand je lis les articles de presse belge qui relatent la nouvelle, c’est [leur obstination à qualifier Storify de “startup belge”](https://www.lesoir.be/art/315044/article/economie/vie-du-net/2013-09-10/pepite-belge-storify-rachetee-par-livefyre). Le CEO est Belge et quelques Belges y travaillent encore, mais en théorie, cela reste une société américaine, co-fondée par un Américain et qui emploie en majorité des Américains. Chelsea FC est un équipe de football qui compte quelques joueurs belges dans ses rangs, un coach portugais et un propriétaire russe, mais est-ce que ça en fait autre chose qu’un club anglais ? Une autre comparaison, plus extrême, trouvée dans les commentaires sur l’article du Soir : > C’est comme si les talibans s’enorgueillissaient de voir une femme qui a fuit le régime devenir prof à Harvard. Qu’en pensez vous ? Ça ne dérange que moi ?